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from Blog de Patate

On va commencer par se mettre d'accord sur la terminologie, parce que le fanzinat par définition c'est un peu le fait de s'auto-publier. Et même ça c'est un peu un abus de langage, parce que comme son nom l'indique, à la base le fanzine c'est un magazine de fan, celui qu'il ou elle fait elle-même, pour parler des concerts et disques de ses groupes punks préférés, par exemple. C’est fait avec peu d’argent, donc pas mal avec les moyens du bord, au point que le mode de réalisation va se confondre avec sa vocation pour définir le média, ce qui fait qu’aujourd’hui, et ça ne va peut-être concerner que moi, quand je pense à un fanzine, je pense à ça :

dessin au feutre d'une revue militante au format brochure pliée agrafée. Titre : Nique les bourgeois. Le cadre de texte est prolongé d'un dessin de poing brandi.

C'est le format le plus usité pour cette pratique : le petit magazine imprimé en noir et blanc sur la photocopieuse de son syndicat étudiant. Le papier a pris l'humidité dans le local que la fac a bien voulu laisser à disposition, les aplats de noir sont pas ouf, pour ne pas dire dégueulasses, l'équilibre des marges n'a jamais été configuré, ptn y a plus de toner dans la machine, t'as les clés du placard toi ? Mais on s'en fout parce que ce qui est trop bien, c'est qu'on l'a fait soi-même, sans dépendre de la validation éditoriale de qui que ce soit, et que ça a coûté que dalle.

Je propose qu'on voie ensemble comment s'auto-publier sous cette forme précise, celle de ces bonnes vieilles feuilles A4 qu’on plie en deux et qu’on agrafe la veille du concert, du festival ou de la manif. Ça peut concerner n'importe quel contenu : bande dessinée et essai politique pour les plus répandus, mais on peut en faire ce qu'on veut (nouvelles, journal, recettes de cuisine, musique, cinéma, tout ce qui s'écrit, se dessine et veut être partagé).


Techniquement, de quoi on parle ?

On parle d'une impression en mode brochure (ou mode livret, booklet en anglais) format A4 ouvert, A5 fermé, piqûre à cheval deux points métal. Plus grossièrement, il s'agit d'imprimer plusieurs pages demi-format recto-verso dans un certain ordre (on verra ça un peu plus tard) pour qu'on se retrouve au final avec des feuilles A4 qu'on n'a plus qu'à plier en deux ensemble, on bouère deux agrafes en plein milieu et paf ça fait des chocapic.


Est-ce que ça va influer mon contenu ?

Oui. De la même façon que le CD et ses 45 minutes pour calmer les ardeurs des groupes de post-rock, que la pellicule de projection pour où c’est qu’on met les fondus au noir dans les films, l'impression en mode brochure va imposer certaines limites physiques, essentiellement sur le nombre de pages, avec ces deux contraintes :

  • votre création devra avoir un nombre de pages qui soit un multiple de quatre. C'est hyper-méga-turbo important, obligatoire même. C'est en effet une contrainte physique du support, pour la raison simple que si vous prenez une feuille de papier et que vous la pliez en deux, vous obtenez quatre pages, et pas trois ni cinq.

dessin au feutre d'une feuille de papier pliée en deux, révélant les quatre faces d'écriture désormais disponibles, indiquées par des dessins de petites mains qui comptent

  • Au pire, vous pouvez toujours tricher en ajoutant des pages blanches pour arriver à ce multiple. En édition il est de toute façon normatif que la page 2 (le verso de la couverture, appelée deuxième de couverture) soit vierge, par exemple. Les pages de fin également. C'est un peu tricher oui, mais n'avez-vous jamais acheté ces agendas avec toute une floppée de pages à carreaux ou à lignes intitulées “Notes” à la fin ? Ce sont des gens qui se sont retrouvés confrontés à ce genre de contraintes de reliure et qui ont fait du remplissage.

  • le grand maximum de pages à lire sera de 100. Et encore c'est abusé. Cent pages, ça 25 feuilles imprimées recto-verso. Si vous avez du papier destiné au recyclage chez vous, essayez de plier 25 feuilles ensemble d'un coup : c'est raide. C'est pour ça que c'est une limite qu'on retrouve dans les modules de finition robotisés des machines de reprographie : au-delà de 25 feuilles, la machine dit non, met la tâche d’impression dans les travaux finis sans avoir rien sorti, fait grève sans préavis et va craquer des fumigènes place de la République.


ok loulou, je fais comment ?

La création du contenu

Ben vous écrivez, dessinez, mettez en page. Utilisez le logiciel que vous voulez. Traitement de texte, PAO, logiciel libre, votre abonnement Office 365, on s’en fout. Ça va être l’étape de la création, donc clairement moi à ce moment-là je dégage. La création c’est votre affaire donc le ou les outils qui vous mettent à l’aise aussi. Je donnerai seulement ce solide conseil en amont s’il s’agit de texte et/ou de mise en page : travaillez au format fini. Si vous imaginez que votre fanzine au format fini, plié, sera en A5, ne travaillez pas sur le format A4 ou Letter proposé par défaut. Le A5 est un vrai standard de papier, répandu, il ne sera pas difficile de le trouver dans les paramètres de page de LibreOffice ou autre. Cela vous évitera la mauvaise surprise de la lisibilité pas folle des caractères ou des marges un peu limite une fois imprimé à 70% de ses dimensions. Également, ne vous souciez pas de l’ordre d’assemblage de vos feuilles, travaillez dans l’ordre de la lecture souhaité, comme n’importe quel document.

Vous avez fini ? Cool. Ça fait quoi, 20 pages ? Ok. Deux suites possibles s’offrent à vous :

Choix 1 : je vais aller à la boutique de reprographie de mon quartier

Ben là, rien à faire. Vous exportez votre travail en PDF et vous y allez. Pas de bidouille supplémentaire à prévoir sur votre document : les ateliers de repro sont équipés de logiciels et de scripts d’imposition qui permettent en quelques clics studieux de mettre les pages dans le bon agencement pour que la machine fasse le reste, et le fanzine sort déjà plié et agrafé. L’impression noir et blanc, ce n’est pas cher, la finition piqûre à cheval normalement ce n’est pas facturé, c’est bon plan.

Choix 2 : je veux imprimer moi-même

C'est tout à fait possible, et tout à fait amusant. Pour cela, rendez-vous à la deuxième partie.

Bisous !

 
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from Deus Figendi

Ich stehe übrigens GANZ kurz davor #PayPal-Kunde zu werden wegen… CineMaxx.

Die nehmen aus mir unerfindlichen Gründen nämlich kein VISA, sondern nur Klarna und PayPal und Klarna halte ich für eine verbrecherische Organisation, da werde ich bestimmt nicht Kunde und PayPal nervt mich aufgrund der Marktdominanz.

aber es gibt immer wieder diese Situation dass ich mir am frühen Abend vielleicht während der Schulstunde oder so überlege doch nachher noch ins Kino zu gehen und dann klicke ich mir irgendwelche Plätze und kann die dann nicht bezahlen und nicht reservieren sonnescheißeaberauch. Und dann denk ich mir ich ruf da halt schnell an und erkläre mein Problem vielleicht können sie die Karten ja einfach so zurücklegen und ich zahle cash oder mit GiroCard oder so… ja unsere Hotline ist bis 16:00 besetzt. Whatthefuck? Ihr seid ne Kino-Kette!!! eure Hotline sollte AB 16:00 besetzt sein, die ersten Filme laufen um 15:00 an oder so… bah.

Also noch haben sie mich nicht (weil ich notfalls meist Freunde habe die PayPal haben oder ich verzichte einfach auf einen Kauf oder so…)

Zuletzt hat Cinemaxx dann das PayPal der Freundin die ich zu bezahlen bat abgelehnt (war wohl nicht gedeckt oder so) woraufhin ich halt nicht ins Kino gegangen bin, weil ich schonmal “dann halt auf gut Glück sind ja noch viele Plätze frei” hingefahren bin und “viele Plätze frei” wurden einfach nicht mehr vergeben wegen Infektionsschutz glaube ich… jedenfalls konnte ich an der Abendkasse keine Tickets mehr kriegen. Darauf hab ich keinen Bock mehr (CineMaxx ist auch n paar Städte weiter, 30km Fahrt oder so… also nicht “hey lass mal zwei S-Bahn-Haltestellen weiter fahren”)

 
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from Blog de Patate

Cette question de merde.

Question de merde et pourtant je crois qu'elle est importante.

Elle est importante. Parce qu'on nous fournit déjà une réponse toute faite, gratuite, et j'imagine assez bien une règle, une posture pourquoi pas, qui voudrait que plus une société fournit une réponse tellement évidente qu'elle se passe d'explications un minimum concrètes, plus au contraire il va être important de se la poser. À soi-même, intimement, à l'autre, entre nous, jusqu'à collectivement.

Dans le cas des questions de genres, et en l'occurrence celles ici de la masculinité parce qu'étant un homme je ne me vois pas parler d'autre chose, c'est quand même complexe.

Ça se bouscule à toute blinde dans ma tête donc il va me falloir un point de départ, on va essayer de partir de ce qu'est supposé être un homme.

Un homme c'est fort. Un homme ça travaille, ça fait même carrière, c'est intelligent, ça fait du sport, ça protège, ça intervient, ça raconte ce que ça peut faire d'intéressant, d'impressionnant, un homme c'est drôle, ça sait plein de choses. La phrase que je viens d'écrire là est très convenue, mais ne reconnaissez-vous pas ces soirées où vous ne savez rien faire d'autre que piocher dans cette liste quand il s'agit d'entamer une conversation avec un autre homme que vous ne connaissez pas ? Parler boulot, raconter votre dernier accomplissement personnel, ce que vous avez fièrement envoyé bouler dans votre vie, raconter ce qui pourrait vous donner un rang et susciter un “ah ouais” poli mais approbateur. Tous les mecs, on fait ça. Et si vous avez fait autre chose, vous avez senti le petit malaise, ce petit regard dans le verre parce qu'il y en a un des deux qui ne sait pas gérer cette information. Oui, parce qu'en plus il faut gérer, juste accueillir on ne sait pas faire non plus.

Bref, c'est là. Ça nous a façonnés intimement, qu'on l'ait voulu ou non, ça a été notre bain même si on estime avoir eu tout le long le tempérament nécessaire à en critiquer la température. Surprise, ça ne nous a pas rendu différents pour autant, juste plus décents. Peut-être.

À ce stade, je pense que vous pensez que je n'ai pas une très bonne opinion de mon propre genre. Ça va justement me faire arriver à une articulation qui va me servir.

J'ai grandi avec un père que j'ai fini par détester. C'est un homme qui, bridé par une éducation religieuse stricte, ne s'aimait pas beaucoup en tant qu'homme non plus, du moins je devine. Il était abusif, je ne l'ai plus vu après le divorce de mes parents. J'ai évolué à l'école en marge de groupes de garçons que j'ai fini par détester aussi. Ils parlaient fort, n'avaient pas peur d'avoir mal ou d'avoir peur, mimaient avoir une grosse bite qui soulève le bureau quand une fille était jolie, tout ça était évident pour eux et je ne pouvais pas être différent au point qu'il valait mieux qu'ils fassent ça dans leur coin, le monde devait les voir faire parce que c'était drôle, et surtout normal, c'était ça être un garçon. Ceux qui avaient compris ça, que je ne m'inscrivais pas dans ces règles, je pense que c'était ceux qui m'ont le plus emmerdé, et fait peur, sans que je moufte. Mais peut-être que je surinterprète la source de leurs comportements que j'ai connus pour mieux me valoriser et me faire justice. Quoiqu'il en soit il y avait ces garçons-là, aussi. Les mêmes, moins nombreux, mais suffisamment pires pour que je me souvienne de leurs noms complets. J'ai fini de grandir, en pré-ado puis en ado, avec ma mère et ma sœur de très loin mon aînée. J'ai assisté à leurs conversations sur les hommes pendant les repas. Ce n'était pas plus glorieux chez les hommes adultes.

J'en arrive au point que je voulais atteindre : le contre-exemple en norme établie, et exister en son milieu.

Je crois que je comprends ces hommes qui se braquent à chaque fois qu'un de leurs comportements est passé à la saine moulinette du féminisme : ils ont un réflexe d'amour-propre. Oui, c'est naze, c'est en plus le foyer de départ des réponses agressives qui constituent le comportement toxique collectif justement dénoncé avant qu'ils ne s'énervent, mais le réflexe de départ est inévitable : personne ne veut se détester. Question de survie, je crois qu'on n'y peut pas grand-chose. Tout comme on ne peut pas grand-chose à ce réflexe de survie qui nous fait esquiver toute possibilité d'être rejeté·e·s socialement. Et c'est là qu'on peut poser l'index : chez ces hommes-là survient le choix à faire entre ces deux instincts, qu'est-ce qui sera le plus opportun entre son amour-propre et l'acceptation par le groupe des femmes pour sa survie et son bien-être ?

Chez les hommes, l'amour-propre est acquis, par la force de persuasion dès le plus jeune âge, artificiellement donc s'il le faut, et il le faut. Véritable forteresse en carton ondulé, n'en devient que plus fragile et prioritaire à défendre, tandis que (le raccourci va être facile mais je ne lui trouve pas tellement de contre-arguments ni de subtilités à opposer) le pouvoir communautaire des femmes sur leur légitimité dans les groupes humains va être bien peu de choses dans leurs considérations.

C'est là que doivent entrer en scène deux contre-pouvoirs, et un seul l'a fait, à savoir les femmes qui se lèvent et qui se cassent. L'autre, je pense que ce sont les hommes et en l'état ce n'est pas possible. Parce qu'un homme qui a grandi, qui s'est formé en-dehors de la définition dominante de la masculinité ne se donne aucune légitimité sous cette étiquette. Il n'a pas eu de modèle positif à disposition, s'est contre-construit, ses briques sont des négations, c'est un outsider et ça sera sa seule définition. Individuellement comme vu du petit groupe masculin ou mixte qu'il arrivera à rejoindre ou à constituer, ça ne sera pas un homme. Ça sera un militant, un punk, un hippie, un allié, un libriste, un youtubeur. Mais pas un homme. Un homme c'est pas terrible, un homme c'est ce qui lui aura fait rejeter à la fois son monde et peut-être son propre corps en grandissant pour faire mieux que ses parents, pour faire mieux que les harceleurs du collège.

Il y a quelques années maintenant, ma compagne m'avait fait un commentaire sur ma masculinité. C'était un commentaire positif. J'ai cette tendance à vouloir accepter les compliments pour m'en servir. Sauf que là je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. C'était antonyme. Et ça m'a hanté. Pendant bien deux ans. J'en avais parlé à des copains et eux non plus n'avaient pas eu d'explication à me fournir, soit parce que ce n'était pas un sujet à aborder entre hommes, soit parce que eux aussi étaient dans ce même schéma dissonant.

Aujourd'hui, je suis un homme. Ça m'a coûté quelques séances psy, mais je suis un homme, j'ai ma définition de la masculinité, cette définition est légitime. Elle aura peut-être, sûrement, des similarités avec les autres masculinités de mes amis et de là, un sentiment d'appartenance et de reconnaissance. J'ai une masculinité et elle me fait accepter de regarder les gens dans les yeux quand je leur parle, briser les codes virils de vérification et de validation en les ignorant, et on me sourit en retour plus souvent que je ne l'aurais imaginé. J'ai une masculinité et elle me permet d'avoir un socle depuis lequel je peux moi aussi me lever et me casser, déclarer mes ennemis, dont cette norme qui m'a fait me sentir un peu étranger à moi-même, et l'aliéner, elle. Dire “je”, dire “nous”, parce que ça a un sens politiquement d'avoir ses propres combats plutôt qu'expliquer ceux des autres parce qu'on croit s'y reconnaître. Et alors faire partie d'un tout.

 
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from Abriendo caminos

El siguiente sábado en que salió de noche y que sabía que coincidiría con Ingrid, llevó sus puritos. Sentadas en la terraza del “Aoristo”, un pub a la moda de pretensiones cool y con bastante postureo, Almudena, Ingrid y Laura fumaron en compañía de las demás chicas. A partir de entonces en muchas de las salidas de sábado noche Almudena fumaba un purito, normalmente en el “Aoristo” donde el purito no desentonaba mucho en un ambiente donde la gente procuraba llamar la atención.

En mayo Almudena fue con su familia a la boda de un familiar. A Almudena la sentaron con su hermano separada de sus padres, en una mesa de gente entre los 17 y 27 años, que aunque en general no se conocían congeniaron bien y se creó un buen ambiente. No pudiéndose fumar en el salón de banquetes se había montado una carpa abierta junto a la entrada, con elegantes muebles de jardín, estufas de exteriores y bandejas con cigarrillos Marlboro y puros Vega Fina. Como hacía buena noche y los novios fumaban, la carpa se convirtió en un lugar concurrido y animado. En la mesa de Almudena había un par de fumadores y los demás decidieron acompañarlos a la carpa de fumar, donde se fumaba a discreción. Al cabo de un rato pasó un hermano de la novia repartiendo alegremente puros a la concurrencia y Almudena, algo desinhibida por las dos copas de vino que se había tomado y animada por el ambiente nicotínico, cogió uno, causando en el grupo la traviesa diversión habitual cuando en este tipo de ocasiones una mujer comete esa excentricidad. Encendió el cigarro con seguridad ante la mirada curiosa del grupito y se puso a fumarlo con soltura. Los compañeros esperaban que la escena resultara grotescamente divertida pero bien vestida, arreglada y fumando con naturalidad, a Almudena se la veía bien fumando el cigarro. Algún familiar directo la vió, con invariable gesto de estupefacción, Almudena les sonreía con gesto de pillería y los parientes parecían aceptarlo como una travesura. Un momento más tenso para Almudena fue cuando la vieron sus padres.

-¿Estás fumando? – le dijo su padre sin acertar a decir más que lo evidente.

Almudena asintió y sus padres, considerando que Almudena ya era mayor de edad y que estaban en una fiesta, lo dejaron correr. Superado el susto Almudena se relajó y siguió fumando con satisfacción, sorprendida de haber pasado aquel trance sin mayor contratiempo.

Tras unas horas de baile, cuando salieron a descansar sus fatigados pies, Almudena fumó otro puro mientras charlaba sentada con un chico y una chica. Era consciente de que ese segundo puro marcaba cierta diferencia para quienes la vieran, incluida su familia, un puro podía ser una simple travesura, dos ya indicaban cierto gusto por el tabaco. Había traspasado una línea en su imagen pública, roto un tabú.

 
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from Abriendo caminos

Tras las notas del primer cuatrimestre en la universidad Almudena se sintió algo más segura, ya había tomado el pulso a sus estudios universitarios y se le quitó buena parte de la ansiedad que tenía por dar la talla como estudiante, vió alejarse el temor a una catástrofe académica. Aunque las horas de trabajo le obligaban a seguir siendo disciplinada con el uso de su tiempo, se permitió algún desahogo. Empezó a ver más a los amigos, aunque no pudiera salir todos los sábados por la noche por lo menos procuraba quedar con ellos de manera más agil durante el día, de vez en cuando. También intensificó sus contactos con la Asociación de Veteranos de la Ruta Viracocha y con el Círculo Excursionista e hizo alguna salida con ellos. Incluso acompañó alguna vez a su padre al huerto que este cuidaba por afición a unos kilómetros de la ciudad. Un cultivador canario con el que le había puesto en contacto Simón, el técnico agrícola paraguayo, le había enviado unas semillas de tabaco. Almudena las plantó en un semillero en su casa para plantarlas más adelante en el huerto de su padre.

Los sábados por la noche que salía solía hacerlo con sus amigos del bachillerato. Rebeca estaba estudiando un ciclo de peluquería y belleza y alguna vez traía alguna de sus nuevas amigas compañeras del ciclo, como Laura, que a veces fumaba. “No fumo, solo a veces al salir”, explicó. Comentaron que el el ciclo de peluquería si que había muchas fumadoras, “como la mitad”, dijo Rebeca. Una noche coincidieron con Ingrid, que ya se había convertido en una auténtica fumadora. En una ocasión en que le dieron ganas de fumar Almudena le pidió un par de caladas a Laura, pero siguió encontrando que no le gustaba mucho el sabor del cigarrillo.

Fumadora al aire libre

Para aprovechar el tiempo de estudio y facilitar las consultas en la biblioteca, algunos días se quedaba con las amigas a comer en la universidad para ponerse pronto a estudiar en la biblioteca. Tras las comidas, junto a la entrada del comedor del campus se juntaba un buen grupo de fumadores que copaban las mesas al aire libre situadas al sol frente al edificio del comedor para fumar y tomar café. En el campus los fumadores eran franca minoría pero en ese concreto momento y lugar dominaban el ambiente. Por supuesto Valentina también iba a fumar allí, arrastrando a sus amigas a tomar café, tomar el sol (cuando lo había) y relajarse un poco antes de irse a la biblioteca. Cuando iba a fumar solía ofrecer un cigarrillo a sus amigas. Estando en aquel ambiente tan tabaquista y en compañía de Valentina, a Almudena le solía apetecer fumar, aunque había rechazado las invitaciones de Valentina cuando esta le había ofrecido. En ocasiones Valentina ofrecía cigarrillos a gente que sabía que no fumaba, en la creencia de que la condición de no fumador es una fase que lo natural es que se supere, se le hacía raro que sus amigas se abstuvieran de fumar.

Un soleado día de marzo, en uno de esos cafés de sobremesa, Valentina se encendió un pitillo y Almudena sacó una cajita de puritos Montecristo.

– ¿Me das fuego? – le pidió a Valentina, ante la mirada sorprendida de la pandilla.

– Claro.

Almudena soltó unas bocanadas de humo tras encender el purito y enseguida dio otra para saborearlo con más atención.

– Siendo estanquera tenías que fumar algo original – dijo Valentina dando una lenta calada a su cigarrillo, contenta de que su amiga fumara con ella.

– Es la primera vez que fumo uno de estos, quería ver si son más como cigarrillos o como puros.

– ¿Y que tal?

– No es realmente como un puro pero está mucho mejor que un cigarrillo. Es rico.

– ¿Pero fumas? – le preguntó Casia sorprendida y contrariada.

– No, había fumado un poco hace unos meses y luego paré. Pero me gusta y quizá ahora fume de vez en cuando.

Fumar un purito en el campus había atraído algunas miradas pero Almudena no se encontró incómoda. No se hubiera atrevido a fumar un puro pero un purito resultaba más discreto y podía afrontar alguna mirada de extrañeza, le gustó la experiencia y pensó que podía repetirla de vez en cuando.

 
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from Abriendo caminos

Ese viernes, al acabar la jornada laboral, la estanquera Galia recibió a unos colegas estanqueros, Rosendo, un tipo de aspecto relajado, algo regordete, casi sesentón; Ágata, de unos cincuenta años y Cómoda, de alrededor de treinta y cinco años. A Ágata la acompañaba si hija Naira, una chica de diecisiete años, seguramente futura heredera del estanco de su madre. Mientras Almudena recogía se sirvieron unos cafés, se sentaron y Galia, Cómoda y Naira encendieron cigarrillos para disfrutar de una agradable charla, desplegando sus cajetillas y mecheros sobre la mesa. Cómoda era una rubia, quizá no natural, guapa y con buen tipo que fumaba con estilo y satisfacción, con gestos deliberados y poco mecánicos que podían hacer pensar que no fumaba tanto, pero daba caladas abundantes. Sus chorros de humo eran coherentes y con fuerza, impulsados por pulmones que aun no parecían acusar importantes daños. Naira no se cortaba de fumar delante de su madre pero quizá por esa compañía fumaba con gestos algo solemnes.

– ¿Por que no te sientas un con nosotras?– invitó Ágata a Almudena.

– Vale, acabo y me siento.

Mientras terminaba Almudena no dejó de ver como fumaban las tres mujeres y su aire satisfecho le dio envidia. Se acordó del Vegafina que tenía esperando desde hacía meses entre sus cosas en la trastienda y le apeteció muchísimo fumarlo. “Venga, por que no”, pensó.

Fue a por su puro y se sentó con las tres mujeres. Al verla llegar con el puro, tras tantos meses, Galia le sonrió con complicidad. Almudena se encendió el puro ante la mirada algo sorprendida de los visitantes, que dada su profesión no dejaban de ver con simpatía el gesto.

Se pusieron a hablar de la reciente entrada en vigor de la nueva ley anti-tabaco, que prohibía fumar en bares y en todos los lugares públicos cerrados.

– No creo que puedan mantenerla- opinó Cómoda mientras se le escapaban unas volutas de su última calada, antes de echar un hermoso chorro de humo- todos los fumadores andan furiosos y se va a notar en las elecciones. En cuanto Rajoy gane las elecciones retirará la ley.

– La gente no está tan molesta – le contradijo Rosendo- antes de enero los fumadores si que se quejaban y parecía que iba a ser imposible aplicar la ley, pero se está cumpliendo y parece que la gente lo va asumiendo.

Mientras se desarrollaba la charla Almudena iba dando lentas chupadas a su cigarro, saboreaba el humo con detenimiento y expulsaba densas nubes de humo. Estaba disfrutando su reencuentro con el tabaco. El olor del humo del puro se imponía sobre el de los cigarrillos.

– Esta chica me está dando envidia- protestó jocosamente Rosendo refiriéndose a Almudena- Galia ¿Me vendes un puro?

– Sírvete.

Al poco Rosendo volvió con un Fonseca Delicias y se lo encendió con el mechero de Cómoda.

– No sabía que fumaras- le dijo Ágata.

– Solo fumo un puro en ocasiones especiales.

– Estos estanqueros que no fuman...– bromeó Naira, dirigiéndo el dardo sobre todo a su madre, que no fumaba.

Ágata comentó que las prohibiciones, a la larga, podían ir haciendo desaparecer “la cultura del tabaco”, perdiéndose los ritos de sociabilidad del tabaco y las ventajas sociales que se venían atribuyendo al fumar. Comentó que iba a montar un club de fumadores en un local contíguo al estanco y estaba segura de que los fumadores, expulsados de bares y cafeterías a la intemperie, acudirían en tropel.

Cómoda, más maquiavélica, dijo que para ella la clave era que hubiera relevo generacional.

– Los que fuman en su mayoría seguirán fumando, pero entre la gente jóven se nota que hay menos fumadores- opinó. Explicó que en su estanco iba a poner imágenes de gente fumando, actores de cine y otros personajes atractivos, y también un expositor de golosinas y otro para revistas juveniles, para que los adolescentes se acostumbraran a ir al estanco y percibieran el tabaco como algo normal, “No como una cosa terrible y rarísima como pretenden los prohibicionistas”.

Ágata movíó la cabeza algo dubitativa ante el proyecto de Cómoda, Galia lo sopesó en silencio mientras daba una lenta calada a su cigarrillo y Naira asintió con aprobación.

– ¡Que maquiavélica! – comentó Rosendo socarronamente.

Cómoda se encogió de hombros.

– Hay que hacer algo para que no se impongan los prohibicionistas, hay que evitar que fumar se convierta en algo mal visto y raro.

– A mi me parece que haces muy bien- le dijo Naira- Los fumadores somos pocos en el instituto y antes no era así ¿no? Yo, en cuanto puedo, convenzo a alguna amiga o a cualquier compañero de que lo pruebe y les animo a fumar. Ya conseguí que unos cuantos empezasen a fumar y tengo unas amigas fumadoras que me están ayudando.

– Las hermanas Gutiérrez- intervino Ágata entre divertida y algo avergonzada por las actividades en favor del tabaco de su hija.

– Si. La que es amiga amiga es Pandora. Sus padres fuman y su hermana Rosario también, Sibila solo está empezando.

– Tienen diecisiete, quince y catorce años- explicó Ágata a los concurrentes, que escuchaban con interés y cierto morbo las calaveradas de Naira- Los padres fuman y son tremendamente permisivos con el tema tabaco.

– ¿Y que hacéis exactamente? – preguntó Cómoda con curiosidad.

– Bueno, todas animamos a fumar a nuestros compañeros cuando tenemos oportunidad, sobre todo a quienes son más populares y marcan tendencia. Y luego tenemos un sistema, “el numerito” le llamamos. Alguna vez que tenemos alguna compañera en casa, para hacer algún trabajo por ejemplo, voy yo a casa de las Gutiérrez o vienen ellas a la mía. Las que puedan se hacen pasar por no fumadoras, o sea, imagínate.... Pandora lleva una amiga a su casa a hacer los deberes, después de que acaban se reunen con las hermanas y me presento yo. Las que la invitada sabe que fumamos nos ponemos a fumar y las que la invitada no sabe que fuman empiezan a decir que nunca han fumado. Las que estén fumando les decimos que si quieren probar y les animamos un poco e incluimos a la invitada en la invitación y, si hay suerte, acabamos fumando todas.

– ¡Vaya! ¿Y os funciona el truco? – preguntó Rosendo.

– Ya hemos hecho alguna fumadora así- afirmó orgullosa Naira- y tenemos algún truquito más.

– Compañeras para echar un pitillo juntas y futuras clientes del estanco- comentó Cómoda divertida.

Naira asintió contenta echando un buen chorro de humo triunfalmente, ante la mirada ligeramente abochornada de su madre, que trató de cambiar de tema.

– Esto... Almudena ¿Que piensas de la ley anti-tabaco?

– Pues... bueno, yo no fumo así que no la veo tan mal – explicó Almudena puro en ristre. Viendo que con aquel auditorio lo que había dicho no caería muy bien, matizó – Aunque deberían mantenerse sitios donde si se pueda fumar. El tabaco es parte de nuestra cultura, hace siglos que se fuma en Europa y miles de años que se fuma en América. Hay una cultura del tabaco que también es un patrimonio cultural, un patrimonio inmaterial más bien, aunque también algo material. Es como todos esos diseños preciosos de las cajas de puros, todo lo relacionado con el cultivo y el secado del tabaco, los aromas, los ritos y protocolos sociales... todas esas cosas. Es una lástima que pueda perderse aunque también haya que tener en cuenta la salud de la gente.

– En los 70 y en los 80 el tabaco estaba en todas partes- intervino Ágata- y toda la vida social pasaba por el tabaco. En ciertas franjas de edad y grupos sociales el rollo no era si fumabas o no si no que fumabas, eso era una parte importantísima de la imagen. Negro, rubio, Celtas, Winston, incluso puros y pipa... en los bares, con nubes espesas de humo, en los colegios, en la universidad por supuesto, hasta en las aulas, en la tele. Los adolescentes empezaban a fumar y fumaban con aire de señores, muy experto, dejando muy claro que ya eran mayores. Para una chica jóven fumar era sinónimo de ser moderna.

– De todo eso va a quedar poco, queda poco y va a quedar menos- dijo Rosendo.

– Si.

– ¿Entonces tu no eras una chica moderna?– le preguntó Naira a su madre con sorna.

– Yo era una chica muy moderna y algo si que fumaba.

– ¿En serio?

– Lo suficiente para que se notara la modernez, pero no me adentré mucho en el vicio antes de dejarlo.

Naira quedó pensativa imaginando como sería si su madre hubiera seguido fumando o en como sería fumar con su madre adolescente.

– Seguramente debamos cuidar más el aspecto de nuestros negocios- comentó Galia- con estas leyes parece que quieran hacer del tabaco una cosa un poco marginal así que tenemos que esforzarnos en hacer ver que no lo es. Por eso les he puesto un uniforme bonito a las chicas, para darle más cara al negocio.

– ¿Que te parece el uniforme? – Le preguntó Cómoda a Almudena.

– Me gusta, es un traje-chaqueta con estilo.

– La cosa es marcar la idea de que fumar es un hábito normal, sociable y agradable, incluso una tradición, una cultura como dice Almudena- explicó Galia.

Siguieron charlando y fumando animadamente. Ágata llamó la atención de su hija Naira cuando esta intentó encenderse un tercer cigarrillo, sintiéndose respaldada por el ambiente. Al poco de acabar sus puros Almudena y Rosendo, nuestra protagonista se dio cuenta de que se le hacía tarde y anunció que se iba. Eso sirvió de toque de campana para que todos decidieran dar por terminado el conciliábulo. Almudena quedó satisfecha de su reencuentro con el tabaco.

 
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from Abriendo caminos

De vuelta en casa Almudena pronto se incorporó a sus nuevos estudios y volvió a su trabajo a tiempo parcial en el estanco. Empezaba la carrera de Historia en la universidad. Como su familia no nadaba en la abundancia había dudado mucho en estudiar esa carrera porque no es de las que parecen facilitar más el encontrar trabajo, pero sentía una gran atracción por la materia de manera que finalmente se decidió, pero poniéndose ciertas condiciones. El primer año lo dedicaría al cien por cien a la carrera, pero el segundo trataría de compatibilizarlo con algunos módulos de un ciclo formativo con más bazas de darle trabajo a medio plazo.

Los primeros meses Almudena estuvo muy centrada en los estudios, tomando el pulso a la carrera y acostumbrándose al nuevo nivel de exigencia. Añadiendo a eso el trabajo en el estanco el tiempo libre que le quedaba era escasísimo.

Seguía procesando las experiencias del viaje. Se acordaba de Isidro pero, dando por imposible su relación veraniega se habían comunicado poco. Almudena se acordaba del sexo, que superada la torpeza de principiantes al final había sido muy satisfactorio. Tras aquellas experiencias lo echaba bastante de menos, pero solucionaba la cuestión solita.

Habiendo hecho ya la Ruta Viracocha el fumar era agua pasada. Su investigación sobre el mundo del tabaco estaba terminada y las fumadas del viaje parecían una travesura de las que se hacen estando lejos de casa.

Se puso en contacto con ella el grupo local de Asociación de Veteranos de la Ruta Viracocha y no tuvo que hacerles hueco en su agenda para participar en una de sus reuniones y la convencieron para ir de excursión con ellos un domingo. Los Veteranos de la Viracocha de la provincia no eran tantos como para organizar muchas actividades por si solos, por lo que participaban en actividades de otros grupos. Esta excursión en la que participó Almudena la organizaba el Círculo Excursionista, una alianza informal entre los viracochistas, el smial local de la Sociedad Tolkien, un grupo cristiano juvenil y alguno más.

En noviembre Almudena cumplió dieciocho años. Al felicitarle Galia la estanquera comentó que ya podía vender tabaco abiertamente. Estando prohibida la venta de tabaco por menores de edad, hasta ese momento Almudena oficialmente solo estaba contratada para vender otros artículos como revistas y objetos de regalo que vendían en el estanco, y cuando Almudena iba a buscar tabaco que le pedía un cliente, se lo pasaba a Galia o Vicente para que lo cobrara en caja, un sistema que, como nunca llegaron a tener una inspección, no supieron si era realmente legal. Vicente celebró que ya tenía edad para comprar tabaco legalmente.

-Se acabó el fumar de tapadillo- añadió Vicente festivamente.

-¡Bah!– protestó Almudena sonriendo ante lo que parecía una broma de Vicente, que hablaba como si Almudena fumara a menudo.

Sin embargo Almudena pensó que antes del viaje le habían invitado a tabaco durante bastantes meses y que siendo mayor de edad era correcto poner un fin simbólico a esa fase de gorrona.

-Pues ya que puedo comprar tabaco... Galia ¿Me vendes un Coronitas de Vega Fina?

Estudiando en la biblioteca de la facultad se encontró con una alusión al comercio de tabaco en el siglo XVIII. Reencontrarse con el tema de su trabajo para la Ruta Viracocha le despertó la curiosidad por el tema y fue a buscar algún libro citado como bibliografía. Cuando se dio cuenta llevaba más de una hora curioseando sobre la historia del comercio de tabaco en diversos libros y se dio cuenta de que se había disipado demasiado. “Disciplina, hay que volver al temario”, se dijo cerrando los libros intrusos y devolviéndolos. Volvió a lo que tenía que estudiar pero se le volvió a activar el interés por la historia del tabaco, su comercio y su cultivo.

Recuperado el interés por la cultura del tabaco escribió a Simón, el técnico agrícola que en la plantación de tabaco en Paraguay le había dado su correo electrónico. Este le fue proporcionando información y le puso en contacto con colegas de plantaciones canarias.

En la facultad Almudena fue formando un círculo de amistades. Las primeras semanas se había juntado con alguna chica de clase con la que se había topado y que le parecían simpáticas, formando un grupillo, pero el pasar de los meses la fue poniendo en relación con compañeras con las que tenía más afinidad, casi todas de fuera de la ciudad. Había muy pocos compañeros que fumaran, como dos de cada diez, pero entre las amigas que fue haciendo había una fumadora, Valentina.

A principio de curso Valentina se había empezado a juntar con un par de chicas y un chico fumadores de la clase por encontrárselos fuera del edificio cuando salían a fumar, a Valentina le gustaba la compañía de otros fumadores por lo que era lo más natural cultivar esa relación. Sin embargo con el paso de las semanas el trío empezó a resultarle menos simpático, le fueron pareciendo personas poco naturales, el tipo de gente que vive muy centrada en la apariencia, en la movida del fin de semana y en quien es quien, con pocos temas de conversación y aun menos temas de conversación que le interesaran a Valentina, así que empezó a frecuentar menos aquel grupito algo absorvente y empezó a tratar con todos los compañeros de manera indiscriminada, abierta y algo exploratoria. En esta fase de sociabilidad abierta conectó bien con Almudena y congeniaron.

Coincidió que Almudena tardó en saber que Valentina fumaba. Ya eran buenas camaradas cuando saliendo de la facultad Almudena se sorprendió cuando Valentina le ofreció un cigarrillo.

-No fumo, gracias.

Una expresión de cierta extrañeza cruzó el rostro de Valentina antes de encenderse un cigarrillo con aire desenvuelto.

-¿En serio?– insistió Valentina.

-¿El que?

-Que no fumas.

-Si. Fumé alguna vez pero ya no.

-Lourdes dice que eres estanquera- dijo Valentina mientras caminaban hacia la parada del autobús, ocultando que en el grupillo de Lourdes habían apodado a Almudena como La Estanquera. Almudena había vendido tabaco a Lourdes un par de veces.

-Solo soy dependienta, ya me gustaría ser la estanquera.

A Valentina le había sorprendido que vendiendo tabaco Almudena no fumara. El que Almudena no hubiera descubierto antes el vicio de Valentina había sido la pura casualidad de no haber pasado por la puerta de la facultad en ninguna de las ocasiones en que Valentina iba allí a fumar, pues Valentina era una auténtica fumadora que fumaba pública y habitualmente, con una sólida adicción a la nicotina. Además Valentina era una fumadora satisfecha, sabía que estaba enganchada pero no le importaba, le gustaba ser fumadora y fumaba desinhibidamente, sin importarle nada estar en franca minoría. Pensaba que realmente no era tan nocivo y se notaba que, como era normal en otros tiempos, pensaba que el tabaco favorecía la sociabilidad. Le parecía estupendo y completamente adecuado acompañar la charla y el trato amistoso con tabaco, incluso cuando trataba con gente que no fumaba. Por lo demás Valentina era una chica de buen trato y agradable, de cabello castaño claro y liso que solía llevar en una melenita de chica ordenada, ojos castaños, rasgos armoniosos, expresión animosa y en general alegre y franca, un metro sesenta y siete, silueta flexible y razonablemente buena estudiante, que comparía piso con otras tres estudiantes porque su familia vivía en un pueblo a ochenta kilómetros. Sus períodos históricos favoritos eran la Ilustración, la Revolución Francesa y el Egipto antíguo. Al verla fumar con tanta soltura a Valentina le pareció que su apariencia cambiaba, Valentina conservaba cierto aire de frescura puber realzado por su caracter abierto, pero Almudena no podía evitar encontrarle a Valentina una imagen de mujer más definida y adulta cuando fumaba.

También formaban parte de la nueva pandilla Casia y Matilde. Casia es una chica de otra ciudad dotada de una imaginación romántica y unos gustos algo frikis que se traducían en su preferencia por la Edad Media, el neolítico y la India antigua como períodos históricos, rubia de cabello ondulado en el que solía aparecer alguna cuenta o adorno similar, un metro sesenta, bien dotada de curvas y con un sentido del humor travieso.

Matilde es una chica de pelo negro y piel clara, mirada unas veces distraida y otras inquisitiva, mirando al interlocutor hasta el alma. Es una estudiante de primera clase y muy disciplinada, no duda de que el estudio es el centro de su vida y está totalmente enfocada a la eficacia académica. Junto con sus estudios de historia estudia inglés y francés para dar a su futura carrera un enfoque completamente profesional. Hace aeróbic dos o tres veces por semana para descargar energía física y centrarse mejor en el estudio, a pesar de que no parece una persona ansiosa, todo lo contrario, da la sensación de tener pleno control de su estado de ánimo e incluso de cierta frialdad que quizá solo sea un carácter distraido que le genera cierta distancia con los demás, unido a estar enfocada en la eficiencia académica. A pesar de no tener que trabajar como lo hace Almudena, Matilde tiene una vida social tan escasa como ella, sin embargo tiene novio, Raúl, un ex-compañero de colegio que ahora está estudiando una ingeniería con el que se junta sobre todo a estudiar, aunque, como acabaría confesando a Almudena y las demás, también para una práctica sexual frecuente. Matilde considera muy conveniente para liberar tensión sexual y poderse centrar mejor en el estudio, una opinión que nadie le atribuiría, mucha gente tiene la idea de que es una mojigata y en general da imágen de frialdad.

A pesar de haber comprado un puro el día de su cumpleaños, Almudena había seguido sin fumar, teniendo por cerrada sus experiencias con el tabaco. El cigarro había quedado en donde dejaba sus cosas en el trabajo. Un día de finales de febrero, al llegar al estanco se cambió de ropa, un bonito traje chaqueta de aire ejecutivo que recientemente había incorporado Galia como uniforme de dependientas, para dar un poco más de estilo al negocio. Mientras se vestía Almudena vió el Vegafina en el cajón de sus cosas y se acordó de un texto que había leido sobre el proceso de maduración de las hojas de tabaco que, aunque técnico, le había parecido que describía un proceso bonito, parte de la compleja transformación de unas plantas exóticas en un producto muy elaborado. “Y ahí está el resultado”, pensó con satisfacción.

CONTINUARÁ...

 
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from Navarro

Perennial Flowers for Shade Include flowers in your garden's shade Are you struggling to find the right flowers to shade those spots? Do not fret. Shade can be a great place to plant amazing plants that don't just tolerate the lack of sunlight but actually like it. Shaded areas and large trees within your garden can pose an obstacle for even the most imaginative gardener. However, gardening in shade isn't necessarily challenging. There are many shade-loving perennials that can withstand little light and thrive in the shade. Thus, make sure that your shaded areas to transform your yard into a gorgeous place to relax all year long. Defining the different shades Yes, the hostas and impatiens are beautiful when they are in shade...but there are many other vibrant, vibrant blooms that you can plant along with the shade garden staples! The first step to identifying the perfect shade plants is to know the amount of light you receive within your garden. keeping a journal of your garden is a fantastic method to keep track of how much sun your garden gets each day. If you notice the amount of sunshine your garden is exposed to varies during the day, consider planting in an area that receives afternoon sun and morning shade because early sunlight is not as harsh as the midday sun. The heat of the morning sun will evaporate the dew and cut down on the possibility of problems with fungus. Additionally, many species benefit from the cooling effects of shade during the hot days of the afternoon, particularly within the South and in the Midwest. Check out a quick guide to defining shade levels below. Part sunlight equals between 3 and 6 hours of intense sunlight. Ideally during the afternoon. Part shade is three to six hours in direct sunlight, preferentially early in the early morning. The term “full shade” means less than 3 hours of direct sun, most preferably early in the morning. Also, heavily dappled shade throughout the day.

 
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from Navarro

Five clay-compatible plants for your garden

Made up of tiny particles of fine size that are held together tightly clay soil is so dense that it is difficult for roots of plants to be able to penetrate. However, you must choose your plants wisely and the clay may work for you! Make sure you follow these steps prior to planting in soil that isn't ideal. Do not only alter your soil in the vicinity of the hole as this can cause the roots to be more difficult to penetrate the clay. It is recommended to place your plant in the ground at least a couple of inches above that soil's line. This will allow more oxygen to reach the plant's root. Click here to find five plant species that flourish in clay.

 
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from Capnolagnia

Hace unos días tuve un avistamiento de una fumadora que impactó fuertemente en mi #fetichismo. Yo caminaba por una calle tras el anochecer, en una tarde de invierno más cálida de lo que correspondería. Vi salir a la chica de no se donde, con un cigarrillo recién encendido. La chica tendría entre 20 y 25 años, delgada, guapa, con pelo negro recogido en una coleta, con un aspecto perfectamente sano y lozano. No se si era simplemente por ser guapa pero parecía buena chica.

Se cobijó bajo el umbral de un portal, cigarrillo y móvil en ristre. Dio una calada a su cigarrillo y exhaló un espectacular chorro de humo, abundante y cohesionado, bien visible bajo la iluminación nocturna, que cruzó el ancho de la acera. Se puso a manejar su móvil para entretener la fumada.

Fumaba de manera desenvuelta, sin una pizca de aprensión o inseguridad, aunque en un momento hizo un gestos como si no quisiera echar el humo a algún caminante. La poderosa exhalación de humo revelaba que era una #fumadora experta, bien enganchada a la nicotina, que manejaba sin problemas inhalaciones abundantes. Por otra parte, lo compacto y homogéneo del cono de humo, revelaba que sus pulmones aun son fuertes y saludables.

A parte de que la chica era guapa y joven, lo bonito de este avistamiento fue que fumaba como una fumadora de otras épocas en las que #fumar era algo que hacían las chicas que molaban y que se consideraba que reforzaba la imagen de independencia y desenvoltura de la mujer que fumaba, por lo que las chicas fumaban con cierto exhibicionismo y muy asertivamente. Esto me recuerda las lamentaciones tan habituales en foros de #smokingfetish sobre que ya no se ven fumadoras como las de antes, como por ejemplo en el interesante blog https://sobrefondonegro.blogspot.com/. Ese tipo de lamentaciones fetichistas suenan un poco a “abuelo cebolleta”, pero creo que tienen parte de razón, porque ha cambiado el significado social del #fumar (en parte se ha perdido la glamurización laboriosamente creada por la industria del cine), lo que afecta a la manera de fumar de las chicas, menos teatral y orgullosa. Además ha cambiado el perfil social y de edad de las fumadoras, pues al principio fumaban sobre todo mujeres jóvenes acomodadas y después vinieron fumadoras de más edad y más proletarias, lo que se carga el prestigio del tabaquismo femenino y la carga simbólica de libertad y empoderamiento que tenía. Recientemente la proliferación de los cigarrillos liados a mano quitan mucha estética al fumar. Por suerte la chica de la coleta seguía fumando por la antigua, como una diva del humo.

Unos días después vi a dos jóvenes #fumadoras muy diferentes, que caminaban fumando hacia un centro comercial. Una era bajita y ancha, estilo Sancho Panza, y en su forma de vestir no había ni un gramo de coquetería. La otra era estilizada, rubia, con un peinado impecable, quizá de peluquería reciente, y un abrigo de aire burgués. Las dos se veían chicas algo inseguras, más la alta, que a pesar de ser guapa tenía un lenguaje corporal inseguro. A pesar de todo se las veía contentas, disfrutando del tiempo libre y la amistad.

Seguramente la mayor diferencia entre la primera fumadora y las otras dos era el estilo desenvuelto, que parecía denotar una mayor seguridad en si misma que puede ser simplemente por carácter o quizá por razones de tipo social. Sin embargo, a pesar de las apariencias, la experiencia de fumar sería igual de satisfactoria para las tres jóvenes. Que a las tres les vaya muy bien en la vida.

 
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from Navarro

Cool-Season Plant Combinations Cool-weather plants that pop in the colors Cooler temperatures and shorter daylight hours aren't a reason for your garden to be dull like the weather. Bring some cheer to winter for the South and the beginning of spring in the North by experimenting with https://apps.apple.com/us/app/lily-plant-identification/id1570145257. These are simple fixes that you can make to add an attractive curb appeal for your front garden or for a bouquet of cheerful flowers on the way to your car every day. Cool weather means less work The plants in this group can be able to withstand frost as temperatures fall to 32 ° F or lower for a couple of hours without difficulty. The climate this time of year makes maintaining simple. The shorter days and cooler temperatures slow the growth of the plants so that flowering lasts longer, and the colours don't fade as fast like they do in scorching summer sunshine. The soil doesn't dry out fast, either and there's no reason to water as frequently. Excellent in containers too! Do you not have an outdoor space? It's no problem. Make use of these same plant species in lesser amounts to make the pot on your deck or balcony. Let's take an in-depth review of what these easy planters can provide. Purple and blue cool-season plants combination The sophisticated combination consisting of blue white, purple and blue is beautiful even when temperatures fall by 20° F. Utilize it to enhance your home's attractive curb appeal in the early or late season. The warmer temperatures cause the stock and those pansies to slow down their blooms and become swollen therefore, it is recommended to change them out with heat-tolerant plants and keep the rest to enjoy for the rest of the throughout the year. The smaller-flowered varieties of violas and pansies, like 'Penny Violet Flare here are more likely to last through cold winters in USDA zones 5-8 for a short time than the more hefty varieties.

 
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from significadocolor

Y si te apetece conocer en profundidad el significado de los colores en la biblia entra en este portal especializado en español. Te daremos antes unas pequeñas anotaciones. En la Biblia, los colores a menudo tienen simbolismos y significados específicos. A continuación se presentan algunos ejemplos de cómo se utilizan los colores en la Biblia y lo que pueden simbolizar: El rojo se asocia a menudo con la sangre y la vida. En la Biblia, el rojo puede simbolizar el sacrificio y la redención, como en la historia de Jesús, que derramó su sangre en la cruz para expiar los pecados de la humanidad. El azul se asocia a menudo con la fidelidad y la lealtad. En la Biblia, el azul puede simbolizar la presencia de Dios y su protección, como en el caso de la túnica azul que se le atribuye a Jesús en el libro de los Hechos de los Apóstoles. El verde se asocia a menudo con la naturaleza y la vida. En la Biblia, el verde puede simbolizar la esperanza y el crecimiento espiritual, como en el caso de los salmos que hablan de “la hierba del campo”, que representa la brevedad de la vida humana. El amarillo se asocia a menudo con la sabiduría y la luz. En la Biblia, el amarillo puede simbolizar la gloria de Dios y la presencia del Espíritu Santo, como en el caso de la descripción del vestido de Jesús como “resplandeciente como el sol” en el Evangelio de Mateo. Morado: El morado se asocia a menudo con la nobleza y la riqueza. En la Biblia, el morado puede simbolizar la realeza y la autoridad, como en el caso de la vestimenta de los reyes y los líderes religiosos. Es importante tener en cuenta que estos son solo algunos ejemplos de cómo se utilizan los colores en la Biblia y que los colores pueden tener diferentes significados en diferentes contextos y pasajes bíblicos. Además, es importante tener en cuenta que el simbolismo de los colores puede variar según la traducción y la interpretación de la Biblia. La psicología de los colores es la rama de la psicología que se ocupa del efecto que tienen los colores en la mente y el comportamiento humano. Los colores pueden tener un impacto significativo en nuestras emociones, percepciones y comportamiento, y por lo tanto, se utilizan a menudo en la publicidad, el diseño gráfico y el marketing para transmitir mensajes y crear una cierta atmósfera o estado de ánimo. Algunos ejemplos de cómo los colores pueden afectar nuestras emociones y comportamiento incluyen: El rojo puede aumentar la frecuencia cardíaca y la presión arterial, y puede ser percibido como energizante y estimulante. El azul suele ser percibido como calmante y relajante, y puede reducir la frecuencia cardíaca y la presión arterial. El amarillo puede ser percibido como alegre y energizante, pero también puede ser percibido como agresivo o desagradable si se utiliza en exceso. El verde puede ser percibido como calmante y equilibrado, y puede ayudar a reducir el estrés y la ansiedad. El morado suele ser percibido como sofisticado y lujoso, y puede ser utilizado para transmitir una sensación de misterio o creatividad. Es importante tener en cuenta que estos efectos pueden variar según la persona y el contexto, y que no hay una regla universal sobre cómo los colores afectan a todas las personas de la misma manera. Además, es importante tener en cuenta que el significado y el efecto de los colores pueden variar según la cultura y el contexto.

 
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